samedi 25 octobre 2008

fermeture d'une semaine





pour causes de vacances remise en forme..à vous revoir vite.

vendredi 24 octobre 2008

ça m'a inspire et je souhaite vous l'offrir


Correction fraternelle

















Correction fraternelle par Camille2009
Une imposante croix noire tranche sur les murs clairs de l'oratoire aménagé au rez-de-chaussée de la maison. Vissée sur le côté, une plaque ternie par les ans précise : "Pie XII accordera 500 jours d'indulgence chaque fois que l'on baisera avec dévotion cette croix de bois". Sur un banc, un livre blanc, les Homélies de Josémaria Escriva, fondateur de l'Opus Dei, semble abandonné à la disposition des fidèles. Il n'y a pas d'heure pour la piété au centre Derlesquin.

De l'extérieur, rien ne distingue cette maison de l'Opus Dei, installée en plein coeur de Nantes, de ses voisines. La grande bâtisse à la décoration désuète et aux gravures sans âge est impeccablement tenue par Monique, "maîtresse de maison" à la mise classique. Nul objet personnel ne vient rompre l'harmonie des tons pastel ; seules les photographies du fondateur et de ses deux successeurs, trônent dans le vestibule et le salon.

Laïque ayant fait voeu de célibat, une "numéraire" dans le jargon fourni de l'Opus Dei, Monique veille aux destinées de huit autres jeunes femmes, engagées comme elle "au service de l'Œuvre et de Dieu" tout en exerçant une activité professionnelle. Avec une bonne humeur revendiquée, marque de fabrique des opusiens, les pensionnaires de Derlesquin se prêtent au jeu de la transparence orchestré par l'organisation pour célébrer ses 80 ans.

L'espoir affiché par l'institution catholique conservatrice, qui compte plus de 85 000 membres à travers le monde, mais seulement 1 600 en France, est de redresser une image marquée par le goût du secret, une proximité avec des régimes dictatoriaux, des accusations de dérives sectaires, des soupçons de misogynie et des règles de vie à la rigueur suspecte.

Portée par son désir d'être "sainte au milieu du monde", comme le prévoit la philosophie de l'Opus Dei, Catherina Ghielmetti, 33 ans, balaye en riant ces "clichés". Pimpante, cette jeune enseignante explique avec verve qu'elle n'aurait pas pu "être une religieuse normale" et justifie ainsi son choix : "Avec l'Opus Dei, j'ai compris que l'on pouvait mettre Dieu dans toutes les choses de la vie." Quand elle n'enseigne pas, elle accueille au centre des jeunes filles à qui sont dispensées "formation spirituelle, aide aux devoirs, enseignement ménager et activités artistiques".

Le reste de son temps se passe en prières, récitations du chapelet, oraisons, messes, récollection et formation théologique. Auxquelles il faut ajouter une confession par semaine et une rencontre régulière avec sa directrice spirituelle. De temps à autre une "correction fraternelle", administrée alors par la maitresse de maison ou une "soeur", complète ce "plan de vie", sorte de planning des actions quotidiennes que chaque opusien se doit de consacrer à Dieu.

Ces pratiques rigoureuses, parfois assimilées à un contrôle social et spirituel digne d'une secte, comblent les membres de l'Opus Dei. "La correction fraternelle, c'est trop génial !", s'exclame Philippine, numéraire, une conseillère juridique de 26 ans. "Cela nous oblige à être authentique, à voir les choses en face et à accepter les conséquences de nos actes, ce qui n'est pas vraiment répandu dans notre société", plaide cette fille de surnuméraire (membre de l'Œuvre vivant en famille). Timidement, elle ajoute en rougissant : "sur le moment une fessée n'est jamais drôle ni agréable. Mais après on se sent libérée et en paix, comme purifiée et régénérée." Visiblement heureuse et épanouie.

Elles contestent aussi toute coercition dans la "direction spirituelle" opusienne. "La directrice spirituelle nous donne des conseils sur la conduite de notre vie, les difficultés de la confession et de la correction, ou la manière de bien vivre la messe. Après, on en fait ce que l'on en veut", témoigne Anne, jeune mère au foyer et surnuméraire depuis quatre ans. "Pour régler des petits problèmes, ma directrice m'avait conseillé de mieux prier mon ange gardien", confie Agnès, secrétaire et surnuméraire nantaise. "A partir du moment où je l'ai fait, les choses sont allées mieux".

Les "clichés" doloristes popularisés par le roman Da Vinci Code font s'esclaffer ces jeunes femmes, qui se disent surtout "ferventes catholiques, porteuses d'un grand amour à l'Eglise et au pape". "Pour moi qui suis impulsive, une mortif', c'est de parvenir à me taire !", assure Catherina. "Se mortifier, c'est prendre avec bonheur les contrariétés de la vie, c'est faire mourir l'égoïsme qui est en nous", théorise-t-elle.

Elles assument de même la stricte séparation des sexes, où affleure pourtant une certaine misogynie, si l'on en croit Blandine, étudiante engagée dans le centre. Cette fille de surnuméraire, aînée de huit enfants, s'indigne que lors d'un séjour estival en Espagne, elle ait dû "faire la cuisine et le ménage alors que les garçons ne faisaient rien". Sur le rôle de la femme dans l'Œuvre et dans la vie, Monique tempère. "Il y a un effet de balancier : aujourd'hui, après certains excès, les jeunes filles sont demandeuses de cours de cuisine et de ménage. Notre conférence qui a eu le plus de succès s'intitulait "Je suis débordée à la maison"", se réjouit-elle. Quant à Véronique, elle s'étrangle à l'idée de vivre avec des hommes. "On n'est pas des anges, on partirait en couple et on ne pourrait plus faire ce pour quoi on est appelées !"

librement adapté d'un article du Monde du 01/10/2008

jeudi 23 octobre 2008

le plat du jour




cette bourge à cherché le frisson en banlieue...

le menu du jour..



une scene de nos banlieues ou cete bourge a fait une rencontre bouleversante et se doigte pour réaliser...

mercredi 22 octobre 2008

la suite






pour le plaisir

une bonne bd






pour nous en dire plus sur les amériques

mardi 21 octobre 2008

et encore quelques uns






toujours plus

encore une bonne journée






et chacun y trouvera son compte surtout nos amis qui usent de nous

dimanche 19 octobre 2008

et quand






noudéchiffrons ces hyeroglyphes nous entrons dans le monde qu'ils nous préparent qu'ils occupent

un dimanche de campagne


et là nous découvros soleil lunes et éclipses mais qui sont les maîtres du jeux...

samedi 18 octobre 2008

arts5750


arts5750
Mise en ligne par susziesolano
l'art du jour

jeudi 16 octobre 2008

je comprends pas



mes photos ne passent plus..pourquoi

bonheur du jour

Une bonne pipe ça vous dit messieurs dames et dames messieurs?
alors testons

mercredi 15 octobre 2008

un peu d'art






un dessin dit souvent plus qu'une banale photo..d'accord? pas d'accord? dites nous le et pourquoi..merci

dimanche 12 octobre 2008

votre histoire


que vous inspire donc cette image

bonjour..



un petit retour et quelques réflexions imagées et la WSTacademy est une vaste source d'inspiration..qu'en dites vous